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           Tout comme le chiot le chien devenu adulte, 
évite de souiller son territoire personnel. Voyez le chien qui passe sa vie attaché à une chaîne et qui 
se porte au bout de celle-ci pour faire ses besoins, le plus loin possible de sa 
niche. Il faut donner à l'adulte des habitudes 
journalières, repsecter une régularité entre l'horaire des repas et celui des sorties afin de synchronier 
l'excrétion naturelle. Les repas donnés, sont suivis quelques minutes 
 après par la promenade hygiènique, alors qu'on 
procède trop souvent dans l'ordre contraire. En ce qui concerne la miction, vous ne pouvez 
pas empêcher un mâle de marquer son territoire  (on laisse déjà si peu de latitude aux 
instincts pour s'exprimer dans les villes !). donc à vous de choisir 
 les bonnes frontières qu'il veut impregné de 
sa signature en le promenant en laisse, de l'une à l'autre. Il ne faut pas oublier que certaines femelles 
pratiquent éfalement le marquage territorial et sont capables d'exercer un contrôle nerveux de la miction, 
comme les mâles, afin d'estampiller leur parcours. Pour ce qui est des gros besoins, vous avez 
votre mot à dire car cela ne va pas à l'encontre de la 
psychologie des canidésn lauqelle veut que les crottes se 
fassent dans des coins, à l'abri des regars, avec même chez certains, le recouvrement de celles-ci en 
grattant la terre avec les pattes arrière. Ce comportement est sans doute lié à la survie 
de l'espèce, car dans la posture où ils sont, à ce moment là ils se trouvent en position d'infériorité 
si un prédateur survient. (la science du comportement humain, 
nous apprend que chez les hommes la pudeur en 
pareille occasion, aurait la même origine). Revenons au chien : il faut recouvrir, si on 
est en territoire inconnu, afin de ne pas signaler son passage.   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 DES TROUBLES D'ORDRE 
RELATIONNEL 
 
 
 
 
   Ouvrons une parenthèse pour évoquer les chiens 
qui font leurs besoins dans la maison, quelquefois sur le lit du maître, cela sans raison apparente 
alors que jusque-là ils étaient très propres. Ces comportements aberrants sont liés à des troubles d'odre 
relationnel survenus dans le milieu ; les chiens réagissent ainsi 
 lorsqu'ils se trouvent brusquement confrontés 
à des situations inhabituelles : le maître qui s'absente longuement, l'arrivée d'un bébé ou d'un autre 
animal dans la famille n des altercations entre époux etc... Ces déviations donneront lieux à des thérapies 
essentiellement basées sur le comportement , après une analyse précise de l'origine des 
troubles.   Le chien qui rurine partout et le chien qui 
mange ses excréments se ressemblent. Ce sont des animaux totalement perturbés, qui n'ont pas réussi à 
trouver leur identité. Ils réagissent de cette façon, par peur morbide d'un maître trop brutal avec lequel 
ils n'ont pas pu tisser de liens. Mais ce peut être également le signe qu'ils veulent jouer le rôle de chef 
de meute si l'autorité fait défaut dans la famille. Supposons maintenant que le mal soit déjà 
fait, que le chien présenté à la consultation, est déjà pris ce mauvais pli. Le rôle du vétérinaire est 
alors d'examiner les causes du problème et d'essayer avec  le maître d'en tirer des leçons. Y 
parviendra-t-il ? Et quels sont les remèdes ? Souvent draconiens, 
car il faut tout reprendre à zéro : changer 
l'environnement, changer le rytme de vie pour couper le cercle 
vicieux Ce qui suppose des trésors d'humilité et de 
Volonté de la part du propriétaire ; pourtant souvent c'est en 
vain Et ce ne sont pas les antidiurétiques et 
autres tranquillisants qui réussiront là où l'éducation a 
échoué.   
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 ANXIETE ET SENTIMENT 
D'INSECURITE   
 
 
 
 
 Quand au chien que l'on promène et qui attend 
de rentrer à la maison pour faire son pipi au beau milieu de la moquette, l'explication est la même : 
l'anxiété et le sentiment d'insécurité perçus par l'animal à  l'extérieur de son domaine sont tels qu'il 
n'arrive pas à relâcher ses sphincters et à se mettre en position 
 d'uriner, position qui est d'ailleurs une 
attitude de faiblesse et de moindre vigilance chez tous les 
animaux.   Je crois que les châtiments corporels, et le 
fait de mettre le nez du chien dans son pipi sont totalement inutiles et même contre-indiqués. Plus on 
punira le chien, plus il associera, par reflexe et pour éviter la 
 colère du maître qu'il redoute, le désir de 
faire disparaître l'objet du délit. Plus on le gronde et plus  vite il va manger cette crotte qui le désigne 
comme coupable. L'effet obtenu est à l'opposé de ce que  nous souhaitions. Il faut au contraire faire preuve d'un grande 
douceur si l'on veut éviter que ce réflexe ne s'installe de 
façon définitive. Il faut modifier complètement 
l'environnement et les habitudes de notre chien. C'est donc notre propre façon de vivre qui est remise en 
question, et c'est là que le bât blesse. Bref, les mauvaises habitudes peuvent 
empoisonner toute la vie de l'animal et celle de ses maîtres. On ne répètera jamais assez l'importance 
d'agir avec bon sens, sagesse et amour.         retour à l'acceuil 
   
 
 
   
 
 
 
    
 
 
 
    
 
 
 
 
 
  
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