
L’agressivité chez le chien dominant
Bonjour à vous, voici un chapitre sur les chiens dominants et sur leurs differentes attitudes
dans l’agressivité. Je vous prépare un chapitre complet sur le sujet.
Il vous donnera un maximum de conseils, pour lutter contre celle-ci. En attendant je vous souhaite
une excellente lecture de celui-ci.
Le meilleur ami de l’homme compte des sujets capables d’attaques soudaines et redoutables.
Pourquoi ces coups de tonnerre dans un ciel clair ?
A cela plusieurs raisons et quelques remèdes…
Quoi qu’il en soit, les chiens prédisposés à ce genre de crise deviennent dangereux en certaines occasions
à bien connaître pour les éviter…
Les espèces animales très hiérarchisées comme les canidés sauvages développent entre les individus
des systèmes de signalisation très complexes afin de communiquer leurs intentions et d’établir
le statut de dominant ou de subordonné ; c’est donc par des expressions de la face,
des signaux vocaux (grognements, aboiements) et certaines postures que s’établit la
communication entre les individus et leur position hiérarchique dans le groupe.
La dominance se caractérise par les signaux suivants :
• regard fixe et soutenu,
• oreilles droites, pointées en avant,
• rétraction verticale des lèvres,
• port de tête haut,
• raideur due à une élévation du corps (ceci est plus net chez le chat),
• queue tenue horizontale ou tendue.
En outre, le chien manifeste sa dominance d’une manière active en posant sa tête ou
sa patte sur le corps ou sur le cou du subordonné. Il peut ainsi le saisir par e cou ou par le
museau pour le bousculer ou se coucher sur lui.
Les mimiques du subordonné se caractérisent par des signaux et des comportements inverses.
Il évite le regard fixe. Il y a rétraction horizontale des lèvres. La tête et la queue sont inclinées vers le bas.
Les oreilles couchées et en arrière. Le chien soumis s’accroupit, ou cherche à se blottir ou à
se coucher pour montrer son flanc en soulevant une patte arrière ; parfois il urine.
Des Malentendus Possibles
Le chien cherche évidemment à communiquer avec l’homme en utilisant son propre système de signaux
et de codes. L’homme lui répond suivant son propre système de gestes et d’attitudes, et les
deux systèmes ne sont pas toujours interprétés de la même façon par ‘homme et la bête.
Par exemple, la main du maître, affectueusement tendue vers la tête du chien, peut être
interprétée comme un signe de domination et susciter un début de réponse de dominance, ou de
soumission. Ainsi le chien qui s’accroupit et urine pour saluer l’arrivée de son maître adopte
Le chien étant puni, renforcera alors ses postures de soumission… et il urinera davantage !
le chien qui appuie ses pattes ou son menton sur les genoux ou les épaules de son maître (bien calé dans un fauteuil), donne l’image
du chien affectueux, alors qu’il s’agit d’un signe de domination.
Les caresses de la main déclenchent des attitudes enjouées chez certains de nos chiens, alors
que d’autres y voient une posture de domination. Devant cette domination de la main « qui
caresse » certains sont entièrement soumis ; d’autres résistent et deviennent agressifs.
une attitude de soumission mais il peut déclencher un comportement agressif, exprimé par de la colère.
affirmer cette dominance (on peut détecter ces sujets dès l’âge de 7 à 8 semaines avec les tests
de caractère de Campbell) (*). D’autres sont génétiquement subordonnés et n’ont pas de tendance
marquée à exprimer le moindre comportement dominant.
Il y a des chiens très disposés génétiquement au rôle de dominant et qui aiment largement
Affaire De Circonstances…
Le chien dominant a particulièrement tendance à exprimer son agressivité dans certaines
circonstances qu’il faut bien connaître. Certains ne tolèrent pas d’être soumis à une quelconque
compétition dans leur espace vital. Leur réaction est du type : « c’est lui, ou c’est moi »
(jouet, vêtement, os, etc.). D’autres ne supportent pas la rivalité sexuelle et s’attachent à
un être (une chienne en chaleurs, un bébé, une personne). Il vaut mieux ne pas déranger le chien
qui dort — et même le chien qui se tient tranquille à sa place habituelle.
Certains vont même jusqu’à prohiber, de fait, le passage dans une pièce ou une zone
(entrée, porte, couloir). Il y a alors compétition pour une sorte de droit de passage.
Certaines attitudes de la part du maître déclenchent également la crise. C’est le cas des
excitations tactiles : ainsi il faut éviter de cajoler, d’embrasser, de toiletter, de saisir
les pattes, ou la face et de la sou ever, de mettre le chien assis ou couché en appuyant sur son
dos, de lui passer son collier, de poser la main sur son museau, de le frapper avec sa laisse,
s’il appartient à cette catégorie de chiens dominants.
dès qu’on s’approche de leur gamelle ou qu’on tente d’enlever un objet auquel ils tiennent
Parmi les excitations visuelles, sachons qu’i vaut mieux éviter de regarder fixement les chiens
agressifs, de se pencher au-dessus de leur tête, et de faire des mouvements brusques (surtout
s’ils ont des poils longs sur les yeux).
enfants, et aux coups de revolver (pour les chiens de défense).
L’agressivité du chien dominant se rencontre chez les deux sexes, qu’ils soient de race pure, ou
non, et à n’importe quel âge. Toutefois, les comportements agressifs se -voient plus souvent
chez les mâles entiers à partir de 2 ans, soit que la dominance agressive s’exprime à cet âge, soit que les tendances agressives
s’aggravent à cet âge au point de créer de sérieux problèmes. Les propriétaires qui parlent de l’agressivité de leur chien,
font état de la soudaineté de l’attaque, attaque qui se déclenche sans raison apparente.
Beaucoup remarquent son « drôle de regard », un regard figé, voir « glacé » pendant l’agression.
On entend souvent dire que le chien ne semble pas savoir ce qu’il fait et, qu’immédiatement
après la morsure, il devient très arnica et qu’il essaie même de faire des avances cajoleuses.
Enfin ces chiens sont également sensibles aux hurlements, aux éclats de voix, aux cris aigus des
Renverser La Hiérarchie
Analyser les circonstances dans lesquelles le chien mord n’est pas tout. Il faut également
savoir quand il grogne ou retrousse les babines, même sans mordre. Le chien peut être agressif
vis-à-vis d’un ou de plusieurs membres de la famille, mais rarement envers des personnes vis-à-vis
desquelles la position hiérarchique est clairement établie. C’est ce qui se passe avec les jeunes
ne se font pas va oir (cajoleries intempestives, étreintes répétées…), soit parce que
l’individu ne provoque le chien d’aucune manière. Il ne faut pas croire qu’un chien devient
dominant et agressif parce que son maître est novice. Il arrive que e propriétaire ait eu plusieurs
chiens de la même race, du même sexe, sans avoir eu le moindre problème de caractère. Un chien
agressif peut avoir été correctement sociabilisé et éduqué, et il peut présenter un excellent
comportement sur le terrain d’entraînement. L’entraînement à la défense, s’il ne représente pas
toujours le moyen de traiter es problèmes d’agressivité par dominance, a toutefois le mérite de
clarifier et de maintenir la position hiérarchique du maître par rapport au chien. Le but des
exercices sur le terrain, puis à la maison, est de renverser la hiérarchie : de dominant, le
chien devra acquérir des comportements de soumis. Cela demande une grande rigueur et du doigté.
Il ne faut jamais faire front, ni créer de conflit générateur d’attaque. Si le chien s’éloigne,
recherche une cajolerie, veut jouer, on le met immédiatement en position assise (exercice appris
aux séances d’entraînement), avant d’autoriser l’activité désirée. Par la suite, on le placera
en position couchée en lui faisant accepter des pressions sur le dos, sur le cou, sur le museau,
avant de lui permettre d’accéder à ce qu’il veut. De toutes façons, beaucoup de chiens dominants
et agressifs resteront des chiens d’un maniement difficile pour un maître peu averti des problèmes
de dressage, et même pour un professionnel.
enfants (avant la puberté), ou avec les personnes âgées vivant à la maison ; soit parce qu’elles
Actuellement, et compte tenu des études faites à ce sujet, la castration représente une solution
très valable de ce problème. Un traitement hormonal à base de dérivés de synthèse de la progestérone, aussi.
Dans certains cas, les propriétaires doivent être avisés de ne pas garder un chien -agressif et
dangereux, surtout s’ils ont des enfants, des personnes handicapées à la maison, ou si, personne dans la famille,
comportement, des réactions spontanées d’un sujet dominant Mais, quelquefois, un animal agressif
dans une maison, peut être plus soumis dans un autre foyer. Le nouveau propriétaire doit, bien
entendu, connaître l’histoire du chien. Il arrive que, suite au changement de maître, le chien,
mieux soumis, voit son agressivité diminuer, mais on ne peut pas garantir que ce chien ne mordra
pas un jour ou ne cherchera pas à menacer. Nous croyons que la majorité des chiens présentés
pour un comportement de dominant agressif sort des animaux fami iers difficiles pour la plupart
des propriétaires. Toutefois, il ne faut pas oublier les exceptions. Les éleveurs et les
responsables des associations de races doivent connaître les géniteurs des deux sexes
susceptibles de transmettre ce comportement. Et la mise en place chez le jeune, de tests
d’aptitudes naturelles permet de choisir un type d’éducation adapté à ses sujets, lesquels,
à partir de 2 ans, posent des problèmes qui désorientent beaucoup les propriétaires facilement
émus devant un compagnon qui semble ne plus les « reconnaître » pendant la fraction d’une seconde.
n’est capable d’entreprendre des séances d’entraînement, ni de tenir compte, dans son
Merci au docteur : Brigot Vétérinaire et conducteur pour ces précieux conseils. Ainsi qu’a chiens2000