PRÉAMBULE
Considérant
que la Vie est une, tous les êtres
vivants ayant une origine commune et s'étant
différenciés au cours de
l'évolution des espèces,
IL
EST PROCLAME CE QUI SUIT :
Article
premier Article
2 Article
3
Article
4 Article
5 Article
6 Article
7 Article
8 Article
9 Article
10 La
Déclaration Universelle des Droits
de l'Animal a été proclamée
solennellement à Paris, le 15 octobre
1978, à la Maison de l'Unesco.
ESPRIT DE LA DÉCLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L’ANIMAL
Mais
cette éthique devait être exprimée avec
clarté et fermeté dans le monde actuel,
déjà trop perturbé, menacé de destruction,
et où violence et cruauté explosent
à chaque instant. Si l’homme a pu établir
peu à peu un code de droits pour sa
propre espèce, il ne dispose cependant
d’aucun droit particulier en regard
de l’univers. Il n’est en effet que
l’une des espèces animales de la planète,
et l’une des plus récemment apparues. L’homme a créé dans le monde vivant une hiérarchie arbitraire qui n’existe pas naturellement, en ne prenant en compte que son usage propre. Cette hiérarchie anthropocentrique a conduit au spécisme, lequel consiste à adopter une attitude différente selon les espèce, à détruire les unes en protégeant les autres, à déclarer certaines “utiles” et d’autres “nuisibles” ou “féroces”, à réserver “l’intelligence” à l’homme pour n’accorder à l’animal que “l’instinct”. C’est le spécisme qui a conduit l’homme à penser que l’animal ne souffre pas comme lui-même, alors que tout ce que l’on sait actuellement démontre au contraire qu’il souffre physiquement comme nous, et que sa pensée, liée à la présence d’un système nerveux centralisé, est bien plus élaborée que les neurosciences ne le laissent encore entrevoir, ce qui l’amène à souffrir aussi psychiquement. Ces aptitudes confèrent aux animaux des droits particuliers, par rapport aux végétaux. La Déclaration Universelle des Droits de l’Animal doit aider l’humanité à se retrouver en harmonie avec l’univers. Elle n’a pas pour but de lui faire retrouver le mode de vie des tribus primitives. Elle constitue une étape visant à amener l’homme au respect de la Vie sous toutes ses formes pour le bien de toute la communauté biologique à laquelle il appartient, et dont il dépend. Elle n’a nullement pour objet, et ne doit pas avoir pour conséquence, de faire oublier la lutte contre la misère humaine, contre la souffrance morale ou physique, contre l’égoïsme forcené, les internements politiques, les tortures. Au contraire, il s’avère que veiller au respect des Droits de l’Animal, c’est nécessairement veiller aussi au respect des Droits de l’Homme, car les uns sont inséparables des autres. C’est donc bien une philosophie, une éthique biologique, une conduite morale que la Déclaration Universelle propose à l’humanité, en conduisant celle-ci, par une réflexion et une profonde prise de conscience, à retrouver sa place parmi les espèces vivantes, et à s’intégrer à nouveau dans l’équilibre naturel, condition fondamentale de sa propre survie. Cela
signifie que l’espèce humaine doit modifier
son mode actuel de pensée, et renoncer
à l’anthropocentrisme, comme à tout
comportement zoolâtrique, pour adopter
enfin une conduite et une morale centrées
sur la défense de la Vie, et donner
la priorité au biocentrisme. C’est en
cela que la Déclaration Universelle
des Droits de l’Animal constitue une
étape importante dans l’histoire de
l’intelligence humaine et de la morale.
retour à l'acceuil The fabulous picture used in this set is an artwork made by ©Françoise Dénéréaz Visit his homesite by clicking here!
|
|
|
| |